Le vélo cargo, un bon choix ?

Le vélo cargo, un bon choix ?
Curve

Mi-décembre, Camilla a eu son troisième enfant. Le petit Boet est le petit frère idéal pour sa grande sœur Asta (7 ans) et son grand frère Mauck (5 ans). Bien entendu, comme membre de la famille à part entière, petit frère les suit partout. Camilla n’a pas le permis, donc elle roule beaucoup à vélo. Et dans ce cas, un vélo cargo – en l’occurrence le Babboe Curve Mountain – est une aubaine. Lisez ses expériences en vélo cargo ici.

Résumons le tout…
Cela fait exactement trois mois, une semaine et deux jours que nous avons notre Babboe Curve Mountain . Pendant ces trois mois, une semaine et deux jours (moins trois semaines de vacances en France) nous avons parcouru 581,9 kilomètre en vélo cargo. C’est le moment de faire le point ; est-ce un bon choix ? Quels sont les avantages et les inconvénients ?

Inconvénients :

  • OK, ce n’est pas vraiment un inconvénient, mais les deux aînés ne veulent plus rouler sur leur propre vélo si le vélo cargo fait le même trajet. « Pourquoi Boet ne doit-il rien faire, lui ? » me demandent-ils régulièrement, oubliant au passage que leur petit frère n’a pas encore huit mois.
  • La roue d’un vélo cargo peut aussi rester coincée dans les rails du tramway.
  • Il est grand (oui, je sais que c’est logique si c’est un triporteur, et que parce qu’il est si grand on peut beaucoup y mettre, mais sinon je n’avais que deux inconvénients…).

Avantages :

  • On prend beaucoup plus souvent le vélo. Notre utilisation de la voiture et des transports publics à La Haye a baissé de trois quarts. Vraiment. Il ne faut plus prendre le bus pour aller à l’école (Boet ne pouvait pas encore s’asseoir dans un siège de vélo à l’avant, mais devait nous accompagner pour les trajets). Plus de tramway pour aller au centre-ville, plus la voiture pour aller à la plage en raison des affaires ; avec quelques efforts, même la planche de surf d’Asta rentre dans le vélo cargo !
  • On a une option sérieuse supplémentaire ; voiture, tram/bus ou vélo cargo. Ou encore mieux ; la première question est dorénavant : « On prend le vélo cargo ? »
  • Mon rayon d’action s’est étendu. N’ayant pas le permis, le vélo cargo est devenu ma voiture. Et oui, la voiture permet d’aller plus loin que le vélo. Aller au dentiste de l’autre côté de la ville avec trois enfants ne pose plus aucun problème, alors qu’avant c’était un grand défi (logistique). Idem pour le club de hockey et de rugby, situés à 9 kilomètres à vélo.
  • On peut se faire tracter en rollers ! Pas de panique, je ne dépasse pas les 12 kilomètres par heure quand Asta s’y accroche sur une piste cyclable libre. Mais en-dessous elle trouve ça nul…
  • Mon mari trouve qu’il est grand temps de construire un abri à vélos dans le jardin, car ce serait super de pouvoir garer le vélo cargo à l’abri. Enfin on va faire des travaux dans le jardin, youpi !

Au bout de trois mois, une semaine et deux jours, la conclusion est que nous ne pouvons pas nous passer de notre Babboe Curve Mountain . Point barre. Selon Asta, on devrait même le garder jusqu’à ce qu’elle puisse emmener ses deux petits frères partout. Je pense que je vais faire signer cette promesse par la grande sœur de 7 ans…

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